BernardPivot aura 86 ans aux fraises, et il ne les sucre toujours pas ! C’est pourtant de la vieillesse dont cette figure lĂ©gendaire de la tĂ©lĂ©vision a choisi de parler dans le roman
Bernard Pivot, qui a marquĂ© les belles heures de la tĂ©lĂ©vision française avec Apostrophes, quitte l’AcadĂ©mie Goncourt, dont il Ă©tait membre depuis quinze ans et prĂ©sident depuis cinq ans, a annoncĂ©, mardi, sur Twitter l’assemblĂ©e du prix AcadĂ©miciens Ă  qui ⁊bernardpivot1⁩ avait annoncĂ© en juin sa dĂ©cision de se retirer de l’acadĂ©mie fin dĂ©cembre en restant membre d’honneur l’ont fĂȘtĂ© chez Drouant ! Lettre d’Ed de Goncourt, grands crus, tableau littĂ©rature et oenologie pour lui dire merci ! AcadĂ©mie Goncourt AcadGoncourt December 3, 2019 Pour retrouver un libre et plein usage de son temps, Ă  84 ans Bernard Pivot a dĂ©cidĂ© de se retirer de l’AcadĂ©mie Goncourt Ă  partir du 31 dĂ©cembre. Il en Ă©tait membre depuis 15 ans, le prĂ©sident depuis 5 ans. Il en devient membre d’honneur », a annoncĂ© l’AcadĂ©mie sur Twitter, quelques semaines aprĂšs avoir rĂ©compensĂ© le romancier Jean-Paul Dubois pour Tous les hommes n’habitent pas le monde de la mĂȘme façon L’Olivier.L’homme qui fit entrer la littĂ©rature dans le salon des FrançaisAnimateur d’émissions culturelles Ă  la tĂ©lĂ©vision française, grand connaisseur de la littĂ©rature, Bernard Pivot est devenu en 2004 le premier non-Ă©crivain cooptĂ© Ă  l’acadĂ©mie Goncourt. Il a remplacĂ© Edmonde Charles-Roux aux fonctions de prĂ©sident en janvier 2014. Avec Apostrophes, l’émission littĂ©raire la plus cĂ©lĂšbre de la tĂ©lĂ©vision, Bernard Pivot est l’homme qui fit entrer la littĂ©rature dans le salon des Français. Ce fou de littĂ©rature, dĂ©fenseur acharnĂ© de la langue française et ami sincĂšre des mots, a animĂ© durant 15 ans de 1975 Ă  1990 l’émission littĂ©raire qui, chaque vendredi, Ă©tait suivie par des millions de d’ĂȘtre dans Le Petit Larousse »VĂȘtu de la blouse grise des instituteurs d’autrefois, Bernard Pivot est aussi celui qui tenta de rĂ©concilier les Français avec l’orthographe en organisant, Ă  partir de 1985, Les Dicos d’or, cĂ©lĂšbre championnat d’orthographe qui a remis la dictĂ©e au goĂ»t du jour. Cette appĂ©tence pour la langue française remonte Ă  loin, expliquait Bernard Pivot en mars 2016 Ă  l’occasion de la prĂ©sentation de son livre Au secours ! Les mots m’ont mangĂ© aux Editions Allary. Je suis un enfant de la guerre. J’étais rĂ©fugiĂ© avec ma mĂšre dans un petit village du Beaujolais, et mes seuls livres Ă©taient un dictionnaire et les fables de La Fontaine. La Fontaine me parlait de zĂ©phyr ou d’aquilon, et Le Petit Larousse me renseignait sur ces mots Ă©tranges », avait-il confiĂ©. Une de ses plus grandes fiertĂ©s est d’ĂȘtre entrĂ© dans le Petit Larousse en 2013. Amateur de vin et de footballHomme de lettres, au sens propre, il n’a Ă©crit Ă  ce jour que deux romans L’amour en vogue 1959 et Oui, mais quelle est la question ? 2012. En parallĂšle, il est l’auteur de plusieurs essais, sur la langue française, mais aussi sur ses deux autres grandes passions le vin et le Ă  Lyon le 5 mai 1935 dans une famille de petits commerçants, il a passĂ© son enfance dans le Beaujolais et Ă©tait connu pour ĂȘtre un amateur Ă©clairĂ© des vins de ce terroir. On lui doit notamment un Dictionnaire amoureux du vin Plon, 2006 qui fait autoritĂ©. Fou de foot, il est restĂ© fidĂšle Ă  l’AS Saint-Etienne et Ă  l’équipe de et twittoCes derniĂšres annĂ©es, Bernard Pivot a Ă©tĂ© trĂšs actif sur Twitter avec plus d’un million d’abonnĂ©s, partageant ses humeurs et ses vues. Mais, au-delĂ  de toutes ses activitĂ©s, c’est en tant que journaliste qu’il aime se dĂ©finir. AprĂšs un passage au ProgrĂšs de Lyon, il entre au Figaro littĂ©raire en 1958. Chef de service au Figaro en 1971, il dĂ©missionne en 1974 aprĂšs un dĂ©saccord avec Jean d’Ormesson. L’acadĂ©micien aux yeux bleus sera nĂ©anmoins le recordman des passages dans les Ă©missions littĂ©raires de Pivot.

VladimirVoïevodski démontre la conjecture de John Williard Milnor (1970) : « Pour tout corps F de caractéristique différente de 2, la K-théorie de Milnor modulo 2 de F est isomorphe à sa cohomologie étale (ou ce qui est équivalent, à la cohomologie de son groupe de Galois absolu, profini), à coefficients dans Z/2Z.

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Chersfans de CodyCross Mots CroisĂ©s bienvenue sur notre site SolutionCodyCross.net. Vous trouverez la rĂ©ponse Ă  la question Pour Bernard Pivot il Ă©tait de culture . Cliquez sur le 14h00 , le 14 dĂ©cembre 2018 C'est un dessin de Cabu qui date de dĂ©cembre 2014. Les mains dans les poches, appuyĂ© Ă  son bureau, ­Hollande dit Ă  Macron qui resserre son nƓud de cravate "Tu iras loin
 À ton Ăąge, je n'avais pas encore fait descendre les notaires dans la rue!" Quatre ans plus tard, les notaires ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par beaucoup d'autres professions. Cabu Ă©tait un judicieux Ă©ditorialiste politique. On trouvera ce dessin page 271 de Cabu, une vie de dessinateur, de Jean-Luc Porquet. Par le texte - une biographie exhaustive, brillante, souvent drĂŽle, forcĂ©ment Ă©mouvante Ă  la fin - et par l'image - photos, plusieurs centaines de dessins, certains inĂ©dits –, cet album place Cabu tout en haut de l'histoire du aussi - Cabu, l’homme qui haĂŻssait la mort et ses marchandsGrĂące Ă  sa gĂ©niale plume de dessinateur, il a Ă©tĂ© – et chaque fois avec quelle prĂ©cision, avec quelle intelligence! - reporter local, chroniqueur, critique culturel, commentateur de jazz, journaliste politique, pamphlĂ©taire, grand reporter, caricaturiste, illustrateur, etc. Tout l'intĂ©ressait, tout le passionnait, en sorte qu'il savait, de l'Ă©merveillement Ă  l'indignation, du glamour Ă  la colĂšre, exprimer avec force tous les sentiments que lui inspirait chaque jour la marche du monde. Il Ă©tait primesautier, il Ă©tait fĂ©roce. Il s'amusait, il ­moquait, il ridiculisait. Avec l'ambition de faire rire. Et et mort du Grand DuducheJean-Luc Porquet Ă©crit que sa simplicitĂ© faisait oublier Ă  ses confrĂšres la chance qu'ils avaient de le connaĂźtre "Ils cĂŽtoyaient un homme qui avait inventĂ© un monde, un ton, un mordant, une gouaille, un graphisme, Duduche et le Beauf, deux personnages ­appartenant Ă  la culture populaire." Duduche, ­lycĂ©en aux cheveux filasse, ­potache dĂ©gingandĂ© aux mauvaises notes, libre, pas dupe et sympa, un peu le double de Cabu. Le Beauf, tout ce qu'il dĂ©testait Ă©pais du front et du bide, phallocrate, rĂ©ac, chasseur, hĂąbleur, inculte
 Autres personnages créés par Cabu Catherine, la jolie pensionnaire du couvent des Oiseaux qui rĂȘve d'Ă©vasion ; l'adjudant Kronenbourg, militaire particuliĂšrement bornĂ© sur lequel Cabu passe son aversion de l'armĂ©e et de la ses vingt-sept mois passĂ©s en AlgĂ©rie, dans un rĂ©giment semi-disciplinaire, puis dans un rĂ©giment d'infanterie, l'ont rendu Ă  jamais et profondĂ©ment antimilitariste. Il a Ă©tĂ© vite convaincu de l'absurditĂ© des combats, de l'existence de la torture. Jamais il n'oubliera ces deux annĂ©es de peur, de solitude, d'horreur. RentrĂ© en France, il deviendra un pacifiste radical entraĂźnant ses amis d'Hara-Kiri dans des manifestations pour le dĂ©sarmement et contre les essais atomiques. L'armĂ©e lui a intentĂ© six procĂšs. Pour injures publiques. Il les a tous perdus. Il n'en a pas pour autant Ă©té  Porquet raconte une Ă©mission d'Apostrophes – dont je n'ai gardĂ© aucun souvenir – oĂč je l'avais invitĂ© pour son album À bas toutes les armĂ©es! Il y avait en face de lui Jean Dutourd, qui l'a asticotĂ© assez habilement pour qu'il "perde la partie". Cabu ne m'en a pas tenu ­rigueur. Il a acceptĂ© huit fois mes invitations, soit pour prĂ©senter ses livres, soit pour commenter par ses dessins les propos des invitĂ©s. La rapiditĂ© du trait, la vivacitĂ© de son esprit, la qualitĂ© de son humour, tout concourait chez lui Ă  illustrer une Ă©mission en direct. Il Ă©tait de presque toutes les soirĂ©es de ­Michel Polac. Et des aprĂšs-midi de ­DorothĂ©e! AbonnĂ© pendant dix ans Ă  RĂ©crĂ© A2, il Ă©tait de nouveau le Grand Duduche qui savait jouer avec les enfants, mĂȘlant dans ses dessins enseignement et aussi - DorothĂ©e "SĂ©golĂšne, Cabu, la vache et moi"Du Canard enchaĂźnĂ© Ă  Marie Claire en passant par Le FigaroLes annĂ©es Hara-Kiri puis les annĂ©es Charlie Hebdo dĂ©filent avec maestria. Et puis, surtout, Jean-Luc Porquet ayant Ă©tĂ© son confrĂšre et ami Ă  l'hebdo satirique, les annĂ©es Canard enchaĂźnĂ©. Le lecteur est assis parmi les rĂ©dacteurs et dessinateurs, dans la hĂąte et l'effervescence de la fabrication du journal. Ce tĂ©moignage sur le fonctionnement du Canard est un est Ă©tonnĂ© par le nombre et la diversitĂ© des titres de presse auxquels Cabu a confiĂ© ses dessins Pilote, bien sĂ»r, mais aussi Paris-Presse, Le Journal du ­Dimanche oĂč, en 1965, il illustrait la chronique de Philippe Labro, Le Figaro, pour lequel il suivit le procĂšs Ben Barka, Le Figaro littĂ©raire, Marie Claire, L'Écho de la mode, Jazz Hot, Ă©videmment, La Revue de mĂ©decine, etc. La puissance de travail de Cabu n'avait d'Ă©gale que sa boulimique fan absolu des chansons de Charles Trenet, le dessinateur aussi de la joie de vivre, l'avocat de la non-violence nous a quittĂ©s sur l'image d'un sale type qui crachait le feu sur lui. "TrĂšs souvent, Ă©crit Jean-Luc Porquet – et c'est troublant de remarquer cela aprĂšs coup –, tu as dessinĂ© le Grand Duduche tabassĂ©, ensanglantĂ©, torturĂ©, massacrĂ©. Tu dessinais le pire pour qu'il n'arrive jamais." Le pire est arrivĂ© le 7 janvier 2015. BernardPivot est peut-ĂȘtre la personnalitĂ© française la plus connue parmi les amateurs de littĂ©rature. DĂ©fenseur de notre langue, il se bat pour que ne sombrent pas dans l’oubli des mots (avec son livre « 100 mots Ă  sauver »

ÂgĂ© de 84 ans, l'ancien prĂ©sentateur de l'Ă©mission littĂ©raire "Apostrophes", veut pouvoir profiter "des Ă©tĂ©s qu'il lui reste" sans avoir Ă  lire "entre 50 et 60 romans".Bernard Pivot s'est retirĂ© lundi 2 dĂ©cembre de l'AcadĂ©mie Goncourt, sociĂ©tĂ© littĂ©raire dont il Ă©tait membre depuis 15 ans et prĂ©sident depuis 2014. Il explique mardi sur franceinfo que c'est Ă  cause de son Ăąge "canonique" de 84 ans, rappelant que ses fonctions Ă  l'AcadĂ©mie Goncourt exigeaient qu'il lise "entre 50 et 60 romans en deux ou trois mois". "J’ai envie de reprendre une gestion libre, tranquille de mon temps, notamment pendant l’étĂ© 
 je n'ai plus beaucoup d'Ă©tĂ©s devant moi", a-t-il ajoutĂ© pour expliquer ce choix qu'il juge "un peu Ă©goĂŻste". franceinfo Pourquoi avez-vous dĂ©cidĂ© de vous retirer de l'AcadĂ©mie Goncourt ? Bernard Pivot La raison tient dans un chiffre 84. 84 ans, c’est mon Ăąge, et il est prudent, quand on arrive Ă  un Ăąge aussi canonique, de laisser sa place Ă  plus jeune et de se retirer alors qu’on est encore assez lucide pour en prendre la dĂ©cision. C’est sans doute un petit pincement au cƓur ? Oui, parce que 15 ans Ă  l’AcadĂ©mie Goncourt, c’est 15 annĂ©es de plaisir, de beaucoup de conversations, de beaucoup d’échanges littĂ©raires avec mes camarades de l’AcadĂ©mie Goncourt qui n’étaient pas les mĂȘmes qu’il y a 15 ans. L’AcadĂ©mie Ă©volue au fil des annĂ©es. De celle dans laquelle je suis entrĂ©e il y a 15 ans, il ne reste plus que deux membres, Didier Decoin et Françoise Chandernagor. Les autres sont des nouveaux, donc le renouvellement de l’AcadĂ©mie, c’est sa vivacitĂ©, son intĂ©rĂȘt. C’est comme "Apostrophes", je suis parti au bout de 15 ans, c’est une dĂ©cision personnelle d'arrĂȘter mes Ă©missions littĂ©raires. Je peux regretter. Je peux aussi regretter de ne plus ĂȘtre jeune, de ne plus avoir la vie devant soi, ce sont des regrets continuels. Mais je pense avoir fait du bon travail avec l’AcadĂ©mie Goncourt, enfin, j’ai fait ce que j’ai pu ! Et donc je pars serein et content ! Et non pas avec de l’aigreur, de la mĂ©lancolie ou de la tristesse. Est-ce que vous allez moins lire Ă  l’avenir ? Je lirai moins en juin, juillet et aoĂ»t, ça c’est sĂ»r ! Je lisais entre 50 et 60 romans en deux ou trois mois, lĂ  c’est fini ! C’est l’une des raisons [de son dĂ©part NDLR]. J’ai envie de reprendre une gestion libre, tranquille de mon temps, notamment pendant l’étĂ©. Je n’ai plus beaucoup d’étĂ©s devant moi, Ă  84 ans. Et lĂ  c’est un choix un peu Ă©goĂŻste de dire "Pour les derniĂšres annĂ©es qu’il me reste, privilĂ©gier mon plaisir de vivre, d’exister, d’avoir des relations avec mes proches, de profiter du soleil, de la mer, plutĂŽt que de continuer Ă  lire mes jeunes confrĂšres". Vous lirez sans doute moins, mais peut-ĂȘtre twitterez-vous davantage ? Non je ne pense pas, il n’y a pas de raison que je twitte davantage, non pas du tout. Comment permettre Ă  chacun de mieux s'informer ? Participez Ă  la consultation initiĂ©e dans le cadre du projet europĂ©en De facto sur la plateforme Franceinfo en est le partenaire

ParvenuĂ  l'Ăąge oĂč il convient de donner des rĂ©ponses, Bernard Pivot persiste, fĂ»t-ce pour parler de soi, Ă  en appeler aux Ă©crivains et Ă  interroger leurs textes. Dans «la MĂ©moire n'en
Culture RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s À l'heure oĂč Bernard Pivot publie un livre sur l'amitiĂ© et quitte sa chronique du JDD », Pierre Boncenne rappelle le mĂ©pris social dont il fut l'objet. Bernard Pivot pose pour les photographes le 29 juin 2001 sur le plateau de la derniĂšre Ă©dition de son Ă©mission Bouillon de culture ». © PIERRE-FRANCK COLOMBIER / AFP Il n'est pas de la paroisse » cette expression concise m'a toujours semblĂ© la meilleure maniĂšre de rĂ©pondre aux interrogations sur la place singuliĂšre occupĂ©e par Bernard Pivot dans la vie des livres. Peu importe ici notre connivence, la maniĂšre dont nous avons cheminĂ© ensemble Lire, Apostrophes, Bouillon de culture et, au-delĂ , partagĂ© tant de moments d'amitiĂ© cette affinitĂ© rĂ©ciproque dont il parle si bien dans son dernier livre, Amis, chers amis. À partir de mon poste d'observation, je veux juste rappeler un Ă©tat de fait le plus souvent oubliĂ© aujourd'hui, enfoui dans les dĂ©gĂąts provoquĂ©s par les furieuses diatribes Ă  l'encontre du spectacle audiovisuel, coupable, comme chacun sait, d'assassinat de la littĂ©rature et de la toute une pĂ©riode, Bernard Pivot... Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Quand Bernard Pivot Ă©tait le coupable idĂ©al 20 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.
Il est minuit passé, vendredi 29 juin, et c'est fini, la derniÚre de « Bouillon de culture ». Avec un léger différé pour les téléspectateurs. A l'écran, Bernard Pivot a dit avec
ActualitĂ©s - CHRONOLOGIE Par PLISSON Alain, le 20 novembre 2000 Ă  00h00  L’animateur-vedette, ĂągĂ© de 65 ans, a annoncĂ© vendredi 8 septembre au soir, de maniĂšre lapidaire, qu’il arrĂȘterait d’animer Bouillon de culture en juin 2001, sans autre prĂ©cision. NĂ© le 5 mai 1935, Bernard Pivot a commencĂ© en 1973 sa premiĂšre Ă©mission littĂ©raire Ă  la tĂ©lĂ©vision alors sur la premiĂšre chaĂźne qui s’intitulait Ouvrez les guillemets. Il a ensuite animĂ© la cĂ©lĂšbre Ă©mission Apostrophes sur Antenne 2 de 1975 Ă  1990 avant de crĂ©er Bouillon de culture en 1991. DĂ©but 2000, des rumeurs avaient circulĂ© sur un dĂ©part imminent de Bernard Pivot mais la directrice gĂ©nĂ©rale de France 2, MichĂšle Cotta, avait estimĂ© qu’il faudrait ĂȘtre suicidaire pour toucher Ă  lui car Bouillon de culture est une rĂ©fĂ©rence» et, seul, Pivot est capable de faire une telle Ă©mission symbolique, charismatique». Tant que j’ai la forme, tant que j’adore lire, je continue», avait dit pour sa part l’intĂ©ressĂ©... Les raisons qui ont motivĂ© la dĂ©cision de Bernard Pivot ne sont pas encore connues mais dans les milieux de l’édition, on s’inquiĂšte de ce dĂ©part. L’écrivain Michel Braudeau a rĂ©sumĂ© le sentiment majoritaire du milieu de l’édition, qui craint que ce dĂ©part soit une perte pour le livre Ă  la tĂ©lĂ©vision. Je suis dĂ©solĂ© de sa dĂ©cision, mĂȘme s’il faut respecter la volontĂ© personnelle des gens. Toujours est-il qu’il faut rappeler les grandes chaĂźnes Ă  leur fonction d’éducation et de soutien aux livres. Il n’est pas frĂ©quent de rencontrer un professionnel aussi brillant, aussi ouvert Ă  des choses diffĂ©rentes. Bernard Pivot n’est pas un homme de chapelle. Il ne sera pas facile Ă  remplacer». Michel Braudeau a rappelĂ© que la France est le seul pays oĂč il y a des Ă©missions littĂ©raires en si grand nombre. Il faut conserver cela».  L’animateur-vedette, ĂągĂ© de 65 ans, a annoncĂ© vendredi 8 septembre au soir, de maniĂšre lapidaire, qu’il arrĂȘterait d’animer Bouillon de culture en juin 2001, sans autre prĂ©cision. NĂ© le 5 mai 1935, Bernard Pivot a commencĂ© en 1973 sa premiĂšre Ă©mission littĂ©raire Ă  la tĂ©lĂ©vision alors sur la premiĂšre chaĂźne qui s’intitulait Ouvrez les guillemets. Il a ensuite animĂ©...
Ancienanimateur de l’émission littĂ©raire « Apostrophes », Bernard Pivot entre Ă  l’AcadĂ©mie Goncourt en 2004. Il en devient prĂ©sident dix ans plus tard. Il souhaite plus de transparence au sein du jury. Sous l’ùre Pivot, interdit d’ĂȘtre jurĂ© et de travailler en mĂȘme temps pour une maison d’édition. Sa prĂ©sidence prime de
INTERVIEWMardi, Bernard Pivot tournait la page de l'Académie Goncourt aprÚs cinq ans de présidence pour profiter de la vie et de ses étés. Un temps disponible que le célÚbre journaliste consacrera désormais à sa famille et à la relecture de classiques de la littérature française, toujours bien assis à une table."Pour lire, il faut avoir le cul bien stable"Le journaliste de 84 ans, connu pour avoir animé chaque vendredi soir l'émission littéraire Apostrophes entre 1975 et 1990, ne consacrera plus ses étés à lire entre 50 et 70 romans pour le Goncourt. Désormais, il va pouvoir lire et relire des livres pour le plaisir mais il ne changera pas ses habitudes de lecture pour autant. Car Bernard Pivot ne lit "jamais allongé, ni couché, ni au bord de la mer". "Je suis devant une table", précise-t-il. "Je peux prendre un livre et puis prendre des notes. Sans confort." Selon le journaliste, pour lire, "il faut avoir le cul bien stable et plutÎt sur du dur". Bernard Pivot va enfin pouvoir relire les classiques de la littérature française, ce qu'il n'a jamais pu faire jusqu'à présent "J'ai jamais relu. J'ai jamais eu le temps ! Comment vous voulez que je fasse ? Maintenant, je vais relire Huysmans, je l'ai pas beaucoup lu. Comme il sort dans la Pléïade, je vais en profiter et l'emporter à Noël". "Cela fait 50 ans que je n'ai pas mis le nez dans un livre de Chateaubriand"Pour le plaisir, le journaliste va également relire Chateaubriand. "Cela fait 50 ans que je n'ai pas mis le nez dans un livre de Chateaubriand. Les Mémoires d'outre-tombe, est-ce que ça va me tomber des mains ou est-ce qu'au contraire ça va me plaire ?", se demande Bernard Pivot. Il en profitera également pour lire des écrivains qu'il ne connait pas bien comme le poÚte Patrice de La Tour du Pin. "Tout le monde en parlait dans les années 70 et finalement je ne l'ai jamais lu. Et je me suis toujours dit 'c'est une faute professionnelle mon pauvre Bernard !'. Mon bonheur, c'est aussi de prendre un volume de Voltaire dans la Pléïade puis lire la correspondance de Voltaire. C'est un bonheur de lire ses lettres.", explique-t-il. Pour Bernard Pivot, "ce qui est important, c'est l'écriture. L'écriture de Jean-Louis Hue quand il raconte la pluie, l'écriture de Houellebecq, certains n'aiment pas mais elle est intéressante et originale". Il note aussi l'écriture de Jean-Paul Dubois, Prix Goncourt 2019, "formidable". Et celle d'Amélie Nothomb, dans son livre qui s'intitule Soif "elle a trouvé une maniÚre de faire dire à Jésus des paroles qui sentent un peu le soufre mais c'est remarquablement écrit", constate le journaliste. OxXie49.
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